Mes voisins sont pas jamaïcains, part IV – La fin

Pour la fin et telle une cerise sur un sundae, la petite maison rouge à ma droite. Les habitants de la maison rouge sont les Morin et ils sont nains. Ok ok, ils ne sont à tout-à-fait nains. J’explique : selon une charte quelconque, pour être nains un adulte doit mesurer moins que 4 pieds 10 par exemple. Eux, ils sont 4 pieds 10 et demi, genre.

Les nains sont chiants et ont le syndrome des vieux adultes qui se pensent très drôle même si ce l’est pas. Ils habitent une « maison » (lire : cabanon) et leur porte d’entrée c’est une porte-patio, vous voyez le genre. Leur maison est un petit carré agencé à un mini-garage et elle se trouve sur un mini-terrain qui est tranquillement entrain de se faire gruger par le petit ruisseau à côté. Sérieusement, dans maximum 10 ans leur maison tombe dedans. Tien toé.

L’autre jour mon copain était sur le toit de la maison avec son ami Daniel pour enlever (ou poser, watever) les lumières de Noel. Le nain, comme par magie, était dans son driveway à rien faire comme à tous les samedis.

E : Daniel, emporte-moi des ty-raps.
Le nain crit « OK » en riant (pour votre info, le nain ne s’appelle PAS Daniel).
Daniel: Éric, emporte-moi un tournevis étoile.
Le nain : « OK » en riant.

Non mais, tu la fermes?

Bref, il est super désagréable et quand ils étendent du linge sur la corde, on ne sait pas si les bobettes sont au père ou au jeune fils. C’est grave. Notre rancune face aux nains est (encore) due à une histoire qui s’est déroulée en 1980.

Ma mère jouait avec mon frère dans la cour arrière et c’était l’été, elle était en short courte et elle se penchait pour lancer le ballon à mon frère qui avait 4 ans. Lui le nain, il sortait sur son balcon, installait sa chaise en direction de notre maison et yeux-tait ma mère tout l’après-midi. C’est à ce moment que mon père a construit une clôture et une haie de cèdre et que la relation de voisin avec le nain s’est terminée.

P.S. La haie de cèdre est toujours là, ainsi que la clôture! lol