À ma job y’a des vieux avocats séniles. Pis quand je dis vieux, je parle de 80 ans et plus là ! Habituellement je les trouve charmants, parce que ce sont de vrais gentlemans qui sont polis et qui me font de jolis sourires sans que ce soit déplacé. Ils ont passés l’âge où « tout est rush » et ils prennent le temps de me remercier et de me demander comment je vais, ce qui n’est pas donné à tout le monde au bureau!
La majorité du temps je m’occupe de leurs compagnies privées (majoritairement des compagnies de gestion) et je suis au courant de pas mal tout ce qui se brasse. Je sais quand la fille à papa lui a demandé de l’argent et qui lui donne des dividendes, je sais quand ça brasse et que la Madame n’a plus droit au ristournes, je connais les ruses fiscales pour sauver de l’impôt, etc!
Bref je les aime bien, sauf quand les pertes de mémoires s’ajoutent à l’équation. C’est moins le fun quand il me demande un renseignements et que, comme par hasard, le dossier est dans son bureau et qu’il est entrain de travailler dedans. C’est aussi bizarre quand l’avocat me demande quelque chose le lundi et que je le fais, puis que le mercredi il me redemande exactement la même chose sans se souvenir que 2 jours plus tôt ça a été fait.
Je sais que c’est l’âge, et qu’un jour ça va m’arriver, mais la différence c’est que moi, rendu là, ça va déjà faire longtemps que je vais être à la retraite et que je vais me la couler douce! La pire chose que je vais pouvoir oublier c’est d’arroser mes plantes ou d’acheter mon 6/49 hebdomadaire.
Mais qu’est-ce qui les pousse à travailler encore, rendu à 84 ans? Aimer la job; j’en doute. Le besoin d’argent; j’en doute très fort! Je crois plutôt que ces gens-là ont travailler tellement durant toute leur vie que si cette partie d’eux n’est plus, ils n’auront rien d’autre à faire. À force de consacrer leur vie à leur boulot, ils ont peut-être passer à côté de la famille, de loisirs, de passe-temps, de passions… et c’est pourquoi ils sont encore ici aujourd’hui. Triste.
La majorité du temps je m’occupe de leurs compagnies privées (majoritairement des compagnies de gestion) et je suis au courant de pas mal tout ce qui se brasse. Je sais quand la fille à papa lui a demandé de l’argent et qui lui donne des dividendes, je sais quand ça brasse et que la Madame n’a plus droit au ristournes, je connais les ruses fiscales pour sauver de l’impôt, etc!
Bref je les aime bien, sauf quand les pertes de mémoires s’ajoutent à l’équation. C’est moins le fun quand il me demande un renseignements et que, comme par hasard, le dossier est dans son bureau et qu’il est entrain de travailler dedans. C’est aussi bizarre quand l’avocat me demande quelque chose le lundi et que je le fais, puis que le mercredi il me redemande exactement la même chose sans se souvenir que 2 jours plus tôt ça a été fait.
Je sais que c’est l’âge, et qu’un jour ça va m’arriver, mais la différence c’est que moi, rendu là, ça va déjà faire longtemps que je vais être à la retraite et que je vais me la couler douce! La pire chose que je vais pouvoir oublier c’est d’arroser mes plantes ou d’acheter mon 6/49 hebdomadaire.
Mais qu’est-ce qui les pousse à travailler encore, rendu à 84 ans? Aimer la job; j’en doute. Le besoin d’argent; j’en doute très fort! Je crois plutôt que ces gens-là ont travailler tellement durant toute leur vie que si cette partie d’eux n’est plus, ils n’auront rien d’autre à faire. À force de consacrer leur vie à leur boulot, ils ont peut-être passer à côté de la famille, de loisirs, de passe-temps, de passions… et c’est pourquoi ils sont encore ici aujourd’hui. Triste.
1 commentaire:
J'pense que peu de métiers accottent celui des avocats en tant que "nombre de trop vieux encore au boulot". Comme toi, j'en conclus qu'ils ont fini par tout perdre ou rien avoir d'autre que ce travail trop prenant.
Il faut aimer sa job parce qu'on y passe tellement de temps. Mais pas au point d'y avoir sa pierre tombale.
Enregistrer un commentaire