Je crois que le sac à main d’une femme reflète ce qu’elle est. Je parle bien entendu des traits de caractère là, pas de l’apparence …On dirait qu’avec le temps, il devient normal de déplorer de notre « nous d’avant ». Il n’est pas si rare d’entendre quelqu’un dire « ben là, j’étais jeune et naïf! » lorsqu’il veut se défendre de quelque chose. Mais pourquoi toujours chercher l’excuse facile du passé ?
J’ose croire que nos choix influencent notre chemin de vie et que si nous les avons pris, un jour ou l’autre dans notre passé, on devrait en être fier. On devrait également ne pas avoir peur de les dire tout haut … que ce soit d’avoir cru les bonnes paroles d’un garçon dont on s’amourachait, que ce soit d’avoir écouté Passe-Partout jusqu’à l’âge de 12 ans ou que ce soit de ne pas avoir su saisir une bonne opportunité.
Chaque jour on fait des choix et on en subit les conséquences, si petites qu’elles peuvent être. Je crois qu’on se doit de peser le pour et le contre de chaque décision et qu’ensuite, vivre avec. On dit souvent que « si c’était à refaire, on referait surement différent » sauf que nous avons tort. On referait surement la même chose puisqu’à ce moment-là nous avions pris la meilleure décision en relation avec nos humeurs, nos peurs, nos connaissances et notre style de vie.
Habituellement dans la vie il n’y a personne qui nous force à faire quelque chose que nous ne voulons pas (excepté nos parents, à 4 ans, qui nous forcent à manger nos légumes). Si vous croyez être dans une situation qui va faire que dans 10 ans, vous allez rire de vous-même et dire au monde entier comme vous étiez naïf, agissez câlisse!
Hier midi j'étais avec des anciennes collègues de travail, dont une qui est enceinte de 6 mois.On commence sérieusement à en avoir marre d'attendre. Attendre que les taux d'intérêt baissent, attendre qu'ils remontent, attendre de trouver une reprise de finance qui a de l'allure, attendre que le marché s'effrondre et qu'il reprenne un peu de vigueur, attendre le messie, quoi!
Les experts là, ils peuvent bien dire n'importe quoi mais ça reste que si on est pu capable et qu'on en veut une, une putain de maison, ben on va en acheter une. Ce n'est pas pour faire un coup d'argent à court terme alors je ne vois pas le besoin fondamental d'acheter "au bon moment" pour faire un maximum de profit. Tôt ou tard, on en fera du profit ... et pendant ce temps, on sera heureux et je crois que c'est l'essentiel.
Vendredi prochain nous irons visiter cette maison qui nous intéresse beaucoup. En espérant qu'elle ne sera pas un autre flop comme celles-ci!
Je ne sais pas pourquoi, ni comment, mais cuisiner ça me relaxe. J’aime bien dispatcher les étapes de mes recettes en préparant 3-4 plats à la fois et autant que ça peut avoir l’air fou, ça me change les idées et j’aime vraiment ça.
En début février je suis allée suivre un cours de chocolat avec une collègue de travail à moi. J’ai ainsi pu peaufiner mes recettes de truffes en ajoutant comme sorte « caramel et fleur de sel », « noisette et praline » ainsi qu’ « érable ».
La semaine dernière, pour la St-Valentin, j’avais vendu (encore) une cinquantaine de boîtes de truffes à mon travail. Puisque je le savais « d’avance », j’ai pu en profiter pour les faire quand bon me semblait et par conséquent, je n’ai pas rêvé pendant 3 jours que je roulais de la ganache ! J’avais même pris soin d’acheter des boîtes rouges et des beaux rubans avec des cœurs. Quétaine, je sais … mais attendez, le comble sera à son apogée à Pâques parce que j’aurai des boîtes en forme de lapin !
Bref, puisque le week-end passé était officiellement un week-end « on ne sort pas de la maison », nous sommes restés en pyjama 24h sur 24 et j’ai fait de la soupe won ton maison et de la crème brûlée. Films, fondue et feu de foyer étaient également au rendez-vous.
Vous avez ce feeling, parfois, de vouloir tout faire et d’être partout à la fois? De manquer de temps, d’énergie, de vouloir prendre des nouvelles et faire plaisir à tout le monde, vouloir être présente et ne rien rater, vouloir ne plus travailler 40h semaine et pouvoir manquer des cours n’importe quand pour flâner au Tim à être dans une discussion des plus palpitantes. Vouloir aller m'entraîner 2 fois/semaine mais trouver que je n'ai plus le temps pour aller dîner avec les gens que j'aime ?
Vouloir prendre du temps pour soi, le faire et se sentir hyper coupable par la suite ? Coupable parce qu’on a « gaspillé » du temps pour appeler ses parents, pour passer l’aspirateur ou encore pour enfin voir ce film qu’on voulait regarder depuis des lunes.
Ça vous arrive ?
J'ai une question, peu bidonne mais quand même très logique à vous demander. Si vous lisez ce post, vous êtes dans l'obligation d'y répondre! 
