vendredi 9 mai 2008

Hommage

Quand on est petit, notre meilleur ami c’est notre voisin, notre compagnon à la garderie ou notre cousin. On joue dans le carré de sable, on s’échange des stickers ou encore des pogs (pour ma génération), on joue au barbies, on court en rond et tout est simple. On s’aime.

Au fur et à mesure, on se fait une gang, on s’achète des colliers « best friends » et on se promet de toujours être là un pour l’autre, de ne jamais se parler dans le dos et de ne pas tripper sur le même gars. C’est avec nos amis qu’on chiale au sujet de nos parents et du faire qu’ils ne comprennent pas notre situation, qu’il sont vieux et qu’ils sont plates.

Plus on avance dans la vie et plus on réalise que les amis c’est important et que c’est comme notre 2e famille. Il vient un moment dans la vie où on fait un « trie » de ceux qu’on veut, et ceux qu’on ne veut plus. Pour ma part, c’est au cégep que ça s’est fait. J’ai décidé de continuer de parler à telle et telle personne, et pour les autres ben on ne s’est jamais rappelés.

C’est avec ces amies-là que j’ai fais la débauche, les road trips en char, les soirées et les week-end de beuveries, les virées dans les magasins, les soirées de potins, les appels en pleurs à 3h du matin à cause d’un gars, les batailles dans des clubs, des soirées au Tim Hortons à philosopher sur la vie et j’en passe.

Après, viens le temps où on se case dans la vie et où notre 2e famille devient la personne avec qui on partage notre vie. Ce n’est pas qu’on veut se « séparer » de nos amis, mais ça se fait tout seul. Nos week-ends on les passent à s’occuper de notre maison au lieu de boire comme des trous et à visiter nos parents parce qu’on réalise qu’ils ne seront pas éternels. Viens aussi le temps où on se trouve une vraie job avec des vraies responsabilités et que rentrer travailler sur un lendemain de veille c’est pas le meilleur plan ou encore qu’on doit annuler un souper à cause de l’overtime…

C’est avec le temps que je réalise que je suis choyée. J’aime me retrouver avec mes amies en ayant l’impression de rien n’a changée même si on ne se parle plus 1h chaque soir au téléphone. (ok, oui des trucs ont changés, mais vous comprenez ce que je veux dire). On se parle comme avant, avec la même passion dans nos discours et avec la même confiance qu’il y a 5 ans et ce, même si on ne passe plus 20h par semaine ensemble à faire les 100 coups. Je sais que j’ai des gens autour de moi qui seront là si je les appelles dans le besoin et qu’ils ne me diront pas « pour qui tu te prends, ça fait X temps que j’ai pas eu de nouvelles de toi ».


Je crois que la vraie amitié, c’est ça.


Je crois que la vraie amitié, c’est savoir qu’il y a des gens autour de soi qui le resteront à jamais, peu importe combien d’eau coule sous les ponts.

2 commentaires:

De tout et de rien! a dit…

Tellement bien dit Vero. Je suis completement d'accord avec toi. Dernierement, je me suis separer. Et dans ce tmeps la, on appelle nos amies pour plueurer, chialer , se defouler, ben a plusieurs d'entre elles, je leur ai dit: Je m'excuse, on se voyait moins..et la je t'appelle, et je me sens mal et ils ont tous repondu que c'est la vie et que peu importe ce qu'il arrivera, elle serit la! Ca c'est de l'amitie. Et j'en suis, aussi, tres reconnaissante.

Dominique a dit…

Vero, tu me téléphones quand tu veux! Je fais mon possible pour suivre le rythme, je lis ton blog et celui de Karine le plus souvent possible.
Mon cell est toujours ouvert et meme s'il est 4h, tu as le droit de me réveiller!