C'est pas donné à tout le monde II

J’ai un chat et j’en suis ga-ga. Moi qui n’avait eu dans ma jeunesse que des perruches, des poissons et un hérisson disons « sauvage », je ne croyais jamais pouvoir m’attacher à une petite bête comme ça. Monsieur Redenbacher (ou Orville pour les intimes) ressemble beaucoup à « Puss in boots » dans Shrek à cause de ses grands yeux. Orville a un caractère très affectueux, très bébé et parfois très innocent. Il dort en cuillière avec mon bras, il vient à la porte dès qu’on arrive à la maison et ne nous lâche pas tant qu’on ne l’a pas flatter pendant au moins 10 minutes. Il nous donne même des bisoux quand on met notre bouche en coeur! Orville a une méga obsession avec l’imprimante. Il est constamment couché dessus et lorsqu’elle se met à cracher des feuilles, il est pas tenable… tellement que pour l’appeler, au lieu de brasser le sac de minouche, je fais une photocopie. C’est grave hein?

Orville a plein de surnom : Orvillounet, Le Lounet, Le loune, Le laye, Le layelaye, Le p’tit gars, Le gros et parfois, l'imbécile. J’aime dire que s’il était humain, ce serait un quart-arrière de football : un beau gars charmeur très musclé mais qui n'est pas assez brillant pour passer son secondaire 5. C’est pas mêlant, parfois il fait des choses tellement innocentes que je me dis qu’il a des tendances suicidaires.

En plus de manger des araignées, des élastiques à cheveux et de gruger le sac de pain sur le comptoir et d’y manger la croûte, l’autre jour nous avons trouvé dans son vomi des grosses échardes de bois qu’il a mangé dans le sous-sol en rénovation. Ben voyons, qu’est-ce qu’il n’a pas comprit dans « c’est en bois et ça pique, si tu manges ça tu peux mourir ! » ??