La machine

Hier soir, j’ai fais une matante de moi-même. Hier soir, j’étais au Centre Bell à chanter « J’irai où tu iras, turututu, mon pays sera toi… » et à applaudir avec 20 000 autres matantes la belle Céliiiiiiiiiiine.

Oui oui, reportez-vous à ce billet, et dites-vous qu’il n’y a que les fous qui ne changent pas d’idée ! Je ne sais pas si c’est dû à la température, mais l’effet « talon hauts et petit kit cute » n’était pas en vedette hier soir auprès des fans. C’était plutôt manteaux de fourrures et bottes à crampons!

C’était la première fois que j’avais la chance (?) l’occasion de voir Céline en spectacle et si je tenais à voir ce spectacle, c’est que je me dis qu’elle est sur le bord d’arrêter (du moins, à ce qu’elle dit!). Ma critique ? Moyenne.

Cette fille est une machine, son show est rodé à la seconde près et elle sait exactement quoi faire, où être sur la scène et quand faire un clin d’oeil à telle caméra. Elle m’apparaissait très gentille, nous parlait beaucoup et nous disait même de belles choses mais je n’y croyais malheureusement pas. On a eu droit à des « c’est bon de revenir à la maison », « vous êtes les meilleurs fans » et des « je vous aime de tout mon cœur » à profusion mais sans réelle émotion, selon moi.

Ses chansons sont toutefois très entrainantes et elle sait faire lever la scène. Je m’attendais à avoir des frissons pendant quelques chansons qui sont mes favorites, comme par exemple celle de Titanic puisqu’à l’époque je rêvais secrètement être aux côtés de Leonardo, mais en vain. Je n’ai pas été déçue, mais pas épatée.

Oh c’est faux. J’ai été épatée par l’agilité avec laquelle elle se promène sur ses talons échasses et je lève mon chapeau très haut à Véronic Dicaire. Cette fille est vraiment quelque chose et c’était la première fois que je voyais un « standing ovation » pour une première partie.